#parteneriatcultural Interviu EuropaNova
Proiectul "Parcours d'artistes" demarat de Asociatia EuropaNova Bruxelles si Mirela Nita Sandu si mediatizat de Asociatia "RomBel-Romani in Belgia" continua cu noi povesti pline de inspiratie. Toate interviurile sunt realizate in limba franceza, iar astazi ne dam intalnire cu Monica Tonea, pasionata de scris inca din copilarie, cand simțea că scrisul era forma care o ajuta să se exprime mai bine, care îi dădea aripi, era un "limbaj al sufletului". Monica este redactor la revistele culturale "Itaca" si 'Timpul Bruxelles", a publicat un volum de nuvele in 2019 "Piatra de Hotar" -Povestiri si reflexii- iar in aceste zile de aprilie 2021 ii apare primul sau roman, "Pasagerii", care abia asteapta sa fie descoperit de catre public.
- Tous ces bouts de vie que tu mets sur papier et que tu rends éternels, bouleversent-ils l’auteure Monica Tonea ? Qu’est-ce que t’apporte l’écriture de plus que tout autre passion et quel a été le plus grand défi de ta vie de femme de lettres ?
Étrangement, oui, ils me bouleversent. Je me demandais si c’était naturel ou si j’étais trop impliquée dans l’histoire de vie de mes personnages. J’avais l’impression que j’étais la seule écrivaine bouleversée par ses personnages. C’est en écoutant des podcasts dédiés à l’écriture, auxquels sont invités des écrivains qui partagent leurs expériences, que j’ai appris le contraire : nombreux écrivains s’impliquent dans l’histoire. On a une relation avec nos personnages : on les aime, on les déteste, on les réprimande. Il arrive souvent de ne pas pouvoir contrôler leur destin. Ils décident pour eux-mêmes. Voilà pourquoi je suis complètement bousillée après l’acte créatif, car ce n’est pas seulement de la fatigue mentale, mais aussi émotionnelle.
Oh, très bonne question, mais aussi difficile : qu’est-ce que l’écriture m’apporte de plus ? Je reviens à ce que j’ai dit tout à l’heure, l’écriture remplit un besoin presque physiologique. Tout comme je mange, je bois et je dors, de la même manière, j’écris. C’est curieux, mais ce n’est pas la seule passion. L’art photographique suit de près l’écriture. Je suis guidée par les mêmes besoins, presque primaires, de m’exprimer à travers ses moyens. Certes, je ne suis pas allée au bout avec la photographie. Je suis une dilettante. Toutefois, la passion de manifester la réalité à travers des images me recharge, tout comme l’écriture.
- D’où puises-tu ton inspiration ? As-tu un genre favori, des goûts particuliers en lecture ou même une chanson qui t’anime ? Écoutes-tu de la musique en écrivant ?
Je m’inspire de la vie de tous les jours. Je fais attention aux détails et je les ancre dans ma tête, ensuite, lorsque j’écris, je m’écarte de la réalité, puisque ce n’est pas forcément une reconstitution séquentielle des événements. Je n’écris pas mes mémoires et je ne raconte pas la vie d’autrui, mais j’essaie de créer des moments qui auraient pu être, mais qui ne sont pas arrivés. C’est logique ? J’espère que oui. En d’autres mots, mon écriture peut y avoir une once de vérité. Maintenant que j’y pense, c’est dans ma nature d’être contemplative. J’ai accumulé depuis toute petite des sensations, des souvenirs, des situations corrompues au fil du temps.
Interviul integral il puteti citi aici: Interviu EuropaNova
https://www.youtube.com/watch?v=Wc0bINfuYQ4&t=51s